Dès 7H, je me suis barré de cette ville de merde. Je ferais des courses plus loin. J’ai plié ma tente en deux et je la traîne sous le bras.
Je manque déjà d’eau.
Sur la route d’Hotol, on m’a offert une douche et des allumettes.
Je m’arrête dans un resto. Les gens ont l’air sympa ici. J’ai l’impression qu’il y a un assez grand magasin. Je vais aller y faire un tour.
Menu : Omelette à la viande, poivrons, carottes, oignons.
Garniture riz, carottes, macédoine avec son verre de lait chaud.
(Là, j’ai mal au pied gauche)
(Je devrais peut être mettre un compeed)
Je suis à
On se met une tête au « Peach Juice ».
Je m’étais juste arrêté demander mon chemin. Ca a commencé avec du thé, puis des tomates à volonté, puis des concombres. Et là, on a fini la bouteille de 70 cl, et le bidon (erf c’est mon tour) le bidon de 150 cl est déjà bue au ¾.
Il parait qu’après ca, je vais marcher
Je les crois.
Au fait, il est 16h00.
J’ai pris le temps de regarder ce qui me faisait si mal au pied.
Je retire ma chaussette pleine de terre, et je constate les dégâts. J’avais une première ampoule que j’avais percée. La terre est logée dans les peaux mortes. A l’intérieur, une deuxième ampoule. Celle là aussi a éclaté. Ca fait un petit cratère dans la plante du pied. Un cratère tout rose, avec de la terre dans chacun des plis des peaux mortes. Un milieu, encore plus profondément, un truc blanc. Je pensais que c’était du pue, mais j’ai pas réussit à le nettoyer au couteau. C’était trop dur. Je pense pas non plus que c’était l’os du pied. J’aurais sentit quelque chose en appuyant dessus. Alors j’ai nettoyé ça comme j’ai put, avec de l’eau, de l’alcool, et mon couteau suisse. La petite vieille passe à coté de moi, un grand sourire au lèvre, et me dit « Caiiiin » (c’est bien !). Elle est gentille, mais elle est chauve. Elle me fout un peu la trouille.
Maintenant, il est 18h20. Pendant que je dessinais le camp, le boss s’est installé un radio K7 dans son tracteur. Là, on en profite.
- un nouveau pote
- l’orage