8eme jour, 27/08, 8h26


Mince, j’ai pas de soleil. Je suis dans un nuage. Ca craint pour faire sécher la tente.

Bon, cette nuit j’ai pas eu froid. Mais quand j’ai pris mon appareil photo, il était glacial. C’est peut être la forte amplitude thermique qui le détraque.

J’vais m’faire un p’tit chocolat chaud avec ce que j’ai dans la bouteille.

Dur dur le p’tit dej’. Je me faisais attaquer par les vaches ! L’une buvait l’eau que j’avais fait tremper dans ma gamelle de poisson, l’autre léchait la rosée qui persistait sur ma tente.
Impossible de les faire partir. L’horreur.

Ensuite, ce sont les chevaux qui sont arrivés. Dont l’un qui reluquait la croupe d’une jument, équipé d’un espèce de braquemart, genre le « Grata 1/2 », prêt à la saillir.

J’avais préparé l’appareil photo, mais elle ne s’est finalement pas laissée faire.

8eme jour au soir, 27/08/2007, 18h47

Ouf. Content d’être arrivé. Je me suis arrêté prêt de « yourtes de services », tout près d’un chantier.

Je suis à moins d’1Km de Tunkel, et je ne peux plus faire un seul pas. Il a fait une chaleur caniculaire !

Je me suis arrêté 3 fois pour somnoler, à l’ombre d’un bosquet, ou simplement de mon sac.

Ca a vraiment été très dur.

Le matin, je m’étais arrêté dans un petit village pour acheter des fruits. Ils n’en avaient pas.

Quand ils ont vu que j’étais dépité, ils m’ont offert un tour à cheval.

J’avais partagé ma bière avec le proprio du cheval (70c d’€, un des trucs les plus chers ! ). Il avait un sacré vocabulaire en anglais : horse, cow-boy, NBA, horse.

C’est en quittant ce village que j’ai souffert.

J’ai suivi la route au plus près de la montagne. Le gamin qui m’avait accompagné jusqu’au magasin m’avait déjà assez fait grimper comme ça. Hors de question que je redescende. Je me suis donc retrouvé à flanc de colline, assez loin de la rivière.

Je n’ai pas trouvé d’endroit pour franchir les barbelés. J’ai du attendre ; attendre, attendre, attendre de trouver enfin un point de passage.

Ce n’est qu’après que j’ai pu rejoindre la rivière. Soulagement (enfin… encore 1h30 de marche avant de l’atteindre) ( sous le soleil qui tape).

(je suis trop crevé pour écrire…)

Rivière

Eau bouillie

Sieste au bosquet des pies.

De l’eau propre

Nouilles trop épicées (plus jamais)

Dodo

(j’ai pas la force de regarder l’heure)